La reine Marie Antoinette au point de croix - Deuxième partie
Peut-être n'avez-vous pas encore lu la première partie?
Les souliers de la reine
aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
La marchande de mode Rose Bertin passe pour avoir lancé la mode des talons moins hauts et plus droits.
Ce qui faisait la richesse d’une paire de chaussure était les boucles fixées sur le dessus, dont certaines pouvaient comporter des pierres précieuses.
Les boutons aux initiales de la reine
Les coiffures de la reine
ce profil de la reine évoque les extravagantes coiffures mises au point par Rose Bertin et Jean-François Autier,
dit « Léonard », le perruquier de la reine.
C’est ce que l’on appela la mode des poufs :
des sortes de coussins de crin sur lesquels étaient fixés les objets les plus extraordinaires, le tout largement enrubanné et surmonté de plumes.
La bordure de la broderie
une à grande échelle pour les tentures, l’autre, à motif plus petit, pour les sièges et les rideaux.
La bordure qui entoure cet ouvrage est une interprétation d’une de celles de la chambre à coucher de la reine au Petit Trianon.
Au centre, une des versions du monogramme de Marie-Antoinette tel qu’il figure dans une des boiseries de son petit domaine.
« Madame, vous aimez les fleurs, j’ai un bouquet à vous offrir. C’est le Petit Trianon» aurait dit Louis XVI à son épouse le 24 mai 1774.
Les tissus de la reine
Le tissu de la chambre de la reine au Petit Trianon
Tout y est recherché et d’un raffinement extrême.
Ici, une évocation du tissu de la chambre à coucher de la reine : un décor de bouquets de roses et de barbeaux (petits bleuets des champs) sur du basin blanc.
Le tissu d’origine avec été brodé par Marie-Olivier Defarges, de Lyon. Cette merveilleuse étoffe garnit un mobilier qui ne l’est pas moins, le célèbre « mobilier aux épis » créé par Georges Jacob : les bois sont sculptés et peints au naturel d’épis tressés de chèvrefeuilles et de brins de jasmin, ornés de muguet et de pommes de pin.
Dispersé à la Révolution, une partie de cet extraordinaire mobilier a, depuis, pu être acquis par le château de Versailles.
La tapisserie de la reine
Brodé par fragments, d’abord à la prison des Tuileries puis à la prison du Temple (de juin 1791 à août 1792),
c’est la duchesse d’Angoulême qui, sous la Restauration,
réunit et fit assembler en tapis tous les morceaux en y faisant ajouter une bordure.
À ma connaissance, ce tapis n’est pas exposé au château de Versailles, mais il fut montré en 2013 lors d’une exposition au domaine de Madame Élisabeth
(situé à quelques encablures du château).
J’ai été tellement touchée par cet ouvrage et les circonstances dans lesquelles il fut réalisé,
que je n’ai pas résisté à le faire figurer ici.
Le tissu de la chambre de la reine au château
L’étoffe originale avait été tissée à Lyon par Desfarges Frères et Cie.
Dispersé après la Révolution, il fut retissé au début du XXe siècle par la Maison Lamy et Gautier, toujours à Lyon.
Une laize de ce tissu est également visible au Musée des Tissus à Lyon.
À droite, un extrait de la bordure de ce meuble d’été, composée de roses et de lilas tissés sur un fond « vert pomme ».
Si vous avez la chance d’aller au château, passez du temps à admirer l’alcove, le canapé et ses coussins, les fauteuils,
l’écran de cheminée, les ployants (tabourets) qui, tous différents, sont inspirés de ces mêmes motifs.
La signature
et découvrez tous nos produits sur le thème de Versailles et Marie-Antoinette.