Ruban thème Paris noir-blanc - carte 1 m
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5,00 €
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Vous trouverez ici nos célèbres rubans évoquant une vue imaginaire des principaux monuments de Paris. Et nous y avons ajouté une sélection de gros-grains, cordons et sangles aux couleurs du drapeau français.
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Depuis toujours, le rouge et le bleu sont les couleurs de la ville de Paris. Jusqu’à la Révolution française, les uniformes de la garde nationale de Paris étaient d’ailleurs rouges et bleus. Quant à la couleur blanche, elle était celle du roi. Une jolie légende veut que les trois couleurs associées aient été le symbole de l’union du peuple avec la monarchie. C’est possible, mais aucun document historique ne permet de l’affirmer avec certitude. Avant d’être un drapeau, les rayures tricolores furent d’abord utilisées comme rubans, bannières ou cocardes.
L’histoire veut que ce soit La Fayette qui, recevant Louis XVI à l’Hôtel de Ville de Paris en 1789, trois jours après la prise de la Bastille, ait remis une cocarde au roi en déclarant : je vous apporte une cocarde qui fera le tour du monde. La cocarde devint alors le symbole du patriotisme et il était de bon ton de l’arborer à sa boutonnière.
Le drapeau français fut d’abord rouge blanc et bleu, lorsque, au cours de l’automne 1790, l’Assemblée constituante décida que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce hisseraient un pavillon à trois bandes verticales : rouge près de la hampe, blanc au centre et bleu à l’extérieur. Le sens vertical permettait une distinction plus facile d’avec le drapeau néerlandais, disposé à l’horizontale et flottant sur les mers et océans depuis plus un siècle.
Le drapeau tricolore ne prit sa forme définitive qu’en 1794, lorsque la convention nationale décida que l’ordre serait finalement le bleu, le blanc et le rouge. On dit que le célèbre peintre David, n’est pas étranger à ce choix.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là : le drapeau français perdit le bleu et le rouge lors du retour de la monarchie de 1814 à 1830, ne conservant que le blanc royal. Puis, lors des journées des 27, 28 et 29 juillet, ce que l’on a appelé les Trois Glorieuses, le drapeau bleu blanc rouge revient et s’affiche comme le signe du ralliement républicain contre Charles X. C’est bien un grand drapeau bleu blanc rouge qui figure sur le célébrissime tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple, inspiré par les barricades des journées de juillet.
Finalement, Louis Philippe, le dernier roi des Français, accepta le retour du drapeau bleu blanc rouge en proclamant que la Nation reprenait ses couleurs !
On sait peu que les rayures bleu, blanc rouge s’inscrivent dans la mode vestimentaire des années 1790 qui les voit fleurir sur les robes, jupons, gilets d’hommes… mais aussi dans les arts décoratifs néoclassiques, papiers peints, architecture, décors.
Longtemps, les rayures, surtout horizontales, furent portées par des personnes considérées comme en marge de la société : jongleurs, musiciens, bohémiens, bouffons, bourreaux, prostituées, prisonniers.
A la période de la Renaissance, les rayures deviennent verticales mais aussi plus fréquentables et marquent souvent la condition servile des domestiques. Cette habitude a longtemps perduré avec, par exemple, la tradition des gilets rayés des maîtres d’hôtel. Pensez au célèbre Nestor, dans les aventures de Tintin.
Choisies par les Sans-Culottes au moment de la Révolution française, les rayures bleu blanc rouge devinrent le symbole de la liberté ! Et le drapeau français avec elles.
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